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1. Les quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz- 2 Cerveau droit, cerveau gauche- 3 Méditation et cancer:Thierry Janssen- 4 Mon poison quotidien- 5 Enseignement sur la souffrance de Thich Nhat Hanh-
6 "Saying yes to change" "Dites oui au changement" Dr Joan Borynsenko - 7 "Spring in Japan" Nemanja Radulovic - 8 Parole du chef indien Seattle
3. Conférence de Thierry Janssen
(psychothérapeute et chirurgien)
Méditation et cancer
(le psychisme influence-t-il la maladie?)
Pratiquer la méditation, c’est cultiver une présence en soi, être le témoin de la pensée qui surgit sous forme d’images, de représentations, des émotions qu’elle va générer et même des sensations physiques qui peuvent en découler. On se demande d’où surgissent ces pensées, souvent des associations d’idées mais rien de très construit ( tel un cheval fou qui court dans tous les sens ).
Nous constatons que nos sensations ne sont que des phénomènes qu'on traverse, les émotions qui les accompagnent qu'elles soient inconfortables comme la peur, l’anxiété ou la colère ou qu'elles soient confortables comme la joie ou l’enthousiasme ne sont aussi que des phénomènes et nous sommes perdus si nous nous identifions à ces émotions parce qu’alors nous croyons que nous sommes la joie ou la colère. Nous somme noyés dans ces émotions.
Tandis que si nous pensons que ces émotions ne sont que des signaux qui surgissent, nous allons les regarder être et les reconnaître. Au fur et à mesure qu’on développe cette attitude témoin dans notre vie quotidienne, nous devenons capable d’avoir ce recul nécessaire dans l’instant.
Jack Kornfield , auteur zen américain de «Après l’extase, la lessive» édition de la table ronde, s’est demandé à quoi le menait sa pratique, il s’est demandé ce qu’était l’éveil. Il est allé voir des yogis, des grands enseignants spirituels que l’on dit éveillés. Ils ont dit qu’être éveillé, c’est savoir qu’on ne dort pas, il faut faire un effort pour garder les paupières ouvertes, que cet effort demande de la vigilance, c’est cette discipline, cette rigueur qu’enseigne l’approche zen. Ce n’est que comme cela que nous pouvons instant après instant rester éveillés car l’éveil n’est jamais acquis.
Un moine tibétain disait qu’il est simple de méditer quand on est dans un monastère, détaché des émotions, non identifié à tous ces phénomènes qui nous traversent. Il mettait à l’épreuve sa méditation en se rendant au village voisin pour acheter des patates. Sur le marché, tôt ou tard, il y avait quelqu’un qui lui marchait sur les pieds ou qui le bousculait. Le premier réflexe (reptilien) serait d’en éprouver de la colère au point de déverser de l’agressivité. Or, pour celui qui est établi dans la spiritualité par sa capacité d’éveil, au moment où la douleur physique du pied se manifeste et que la colère surgit, il y a prise de conscience qu’il n’est pas cette douleur. En prenant conscience de la douleur et de l’émotion, nous pouvons avoir la capacité de garder le recul nécessaire qui peut nous permettre de réagir de manière appropriée à toute situation en imposant le respect mais sans agresser l’autre. Ainsi, se définit un être spirituel.
Thierry Janssen, par sa fonction de chirurgien, a été interpelé par la souffrance physique et morale de ses patients à laquelle il était quotidiennement confronté. Il a vu dans la méditation une aide et un moyen de transformer ce que nous sommes.
On fait des études sur la méditation depuis les années 60 mais celles-ci ont vraiment évolué de façon intéressante depuis une dizaine d’années. Jusqu’aux années 80, on avait l’électroencéphalogramme à notre disposition pour mesurer l’activité électrique du cerveau, afin de comprendre ce qui se passait dans le cerveau, notamment pendant la méditation. On mettait des électrodes sur la surface du crâne et on voyait comment les zones du cerveau pouvaient s'activer car le cerveau transmet des informations d’une cellule à l’autre sur un mode électrique. Grâce à l'introduction d'appareils plus sophistiqués en imagerie médicale qu'on appelle des résonances magnétiques nucléaires fonctionnelles, des scanners qui permettent de voir la fonction des organes pratiquement en direct dans une situation donnée, on a pu commencer à explorer ce qui se passait dans le cerveau au moment de la méditation.
Des chercheurs de l'équipe du Pr Davidson de l'Université du Wisconsin à Madison aux Etats-Unis, ont cherché quelles étaient les passerelles entre la science et la sagesse séculaire bouddhiste grâce à l'imagerie par résonance magnétique. Ils ont fait ces recherches dans l'institut «Mind and Life» avec l'aval du Dalaï Lama. Ils ont comparé des gens qui méditent de manière régulière à des gens qui ne méditent pas, ils ont constaté de réelles différences, non seulement dans leur qualité d'être mais surtout dans leur fonctionnement cérébral. Davidson a demandé au Dalaï Lama de convaincre des lamas tibétains de se faire examiner. On a comparé ce groupe de lamas qui avaient médité un minimum de 10 000 heures à un groupe de personnes qui n'avaient jamais médité mais auxquelles on a demandé de s'initier très rapidement à la méditation quelques jours avant l'expérience. On a enregistré l'activité cérébrale de ces différentes personnes avec des électroencéphalogrammes et la résonance magnétique et on a constaté que lorsqu'on projette des films qui habituellement génèrent de l'émotion désagréable, les lamas qui ont médité ne ressentent pratiquement pas ces émotions désagréables. Ils ont une faculté à développer de l'émotion agréable face à ces films et à trouver des solutions aux problèmes soulevés par ces films. Lorsque nous sommes dans nos pensées négatives et que nous sommes confrontés à un problème désagréable, il y a peu de chance que l'on trouve une solution. Heureusement, de temps en temps, nous capitulons dans notre négativité, nous allons nous coucher, nous dormons et au réveil, on a la solution parce qu'il s'est produit une détente en nous qui a permis de rééquilibrer la balance entre ces émotions désagréables et des émotions agréables, entre la tension sympathique créée par l'émotion désagréable et la détente parasympathique générée par l'émotion agréable.
On a été stupéfait de constater que ces moines réagissaient d'une autre façon que le commun des mortels et surtout les enregistrements qui avaient été faits par imagerie par résonance magnétique montraient que leurs cerveaux ne fonctionnaient pas comme ceux de ceux qui n'avaient pas médité. Chez ceux qui ne méditent pas, le fait de regarder des films qui génèrent des émotions désagréables a entraîné des manifestations de peur, d'anxiété ou de colère et le cortex pré-frontal droit (celui qui a un rapport avec le système sympathique) a été stimulé. Mis en tension et en stress, il y a eu production d'adrénaline par les petites glandes situées au-dessus des reins, les glandes surrénales. Cette adrénaline permet aux muscles et au coeur de réagir face à ces émotions désagréables.Les glandes surrénales vont secréter aussi le cortisol qui va préparer le système immunitaire à réagir face à ce qui a déclenché l'émotion désagréable.
Quand les lamas tibétains voient ces films, qui devraient déclencher des émotions désagréables avec l'activation du cortex pré-frontal droit et toute la cascade de stress, ils ont au contraire le cortex pré-frontal gauche qui s'active. Celui-ci est en lien avec le système de détente parasympathique. Cela aura pour effet de mettre en place des mécanismes de réparation, de régération et en particulier, la mise en route de défenses immunitaires de première ligne que l'on appelle cellulaires qui seront de meilleure qualité, notamment les cellules NK, «natural killer cells». Ces cellules NK sont comme des gendarmes dans l'organisme à la recherche de cellules qui deviennent anormales : des cellules transformées par la présence d'une bactérie ou d'un virus ou des cellules qui sont en train de se cancériser. Les cellules NK attaquent ces cellules devenues anormales. C'est notre système de défense immunitaire cellulaire. On a constaté aussi qu'en méditant, on avait aussi une défense immunitaire humorale, celle des anticorps et en particulier les IGA, les anticorps qui se trouvent sur nos muqueuses ( la salive en contient et permet aux animaux de nettoyer une plaie et de cicatriser). Ces IGA sont augmentés chez ceux qui ont une propension à générer des émotions agréables et dans ce cas précis, chez les lamas tibétains qui pourtant étaient mis dans des conditions qui auraient dû générer des émotions désagréables. Ces études ont mis en évidence des réponses psycho-neuro-endocrino-immunologiques du corps.
Davidson a continué ces études pour pouvoir étayer ses découvertes. Il a demandé au dalaï lama de contacter des personnes qui avaient médité encore plus soit 40 000 heures (des personnes considérées comme des réincarnations par les Tibétains, qui ont été retirées très jeunes de leurs familles pour la vie monastique) pour les soumettre aux tests. Les résultats que Davidson et son équipe ont obtenu sont tout à fait interpelants. En comparant des moines qui avaient médité que 10000 heures à des moines qui avaient médité 40000 heures, on a constaté que lorsque l'on projetait ces films qui génèrent de l'émotion désagréable habituellement chez nous tous, le cortex pré-frontal gauche des moines qui avaient médité 40000 heures était hyper-stimulé.Quand on a essayé de connaître l'état de leurs défenses immunitaires par des réponses aux tests de vaccination, on a constaté que ces moines avaient des réponses aux vaccins inespérées avec des taux d'anticorps très élevés parce qu'ils avaient un système immunitaire de très bonne qualité, de meilleure qualité que ceux qui n'avaient médité que 10000 heures et d'encore meilleure qualité que le commun des mortels.
On a la preuve qu'il y a un effet de l'entraînement sur ces changements de fonctionnements cérébraux et sur les répercussions que cela peut avoir sur le système immunitaire. Il y a 25 ans, on disait que le cerveau se développait jusqu'à 7, 8 ans et que lorsqu'il est totalement formé, il ne peut lui arriver qu'une chose, c'est de perdre des capacités parce que les neurones vont mourir, parce que les connexions entre les neurones vont disparaître. Après son apogée vers 7-8 ans, on disait que le cerveau perdait son potentiel. Aujourd'hui, on sait que ce n'est pas vrai, on sait que le cerveau est le siège d'une plasticité très importante, de remodelages permanents à la base de nos apprentissages.
Si je m'entraîne à jouer une sonate de Chopin au piano, je vais avoir dans mon cerveau les aires motrices qui commandent les muscles de ma main qui vont fusionner et je vais devenir un virtuose mais si pendant des mois, je ne m'entraîne plus à jouer cette sonate de Chopin, la nature étant économe, elle va abandonner ces connexions préférentielles entre les zones des aires motrices qui commandent les muscles de mes doigts au profit d'autres connexions pour des apprentissages plus utiles dans le présent et je vais avoir beaucoup moins d'aptitude à jouer ma sonate et quand je vais vouloir m'y remettre, il va falloir me réentraîner.
Ce que nous savons pour un entraînement physique, tous les sportifs le savent et cela nous paraît évident, semble se vérifier pour un entraînement spirituel. Au plus on va comprendre comment nous fonctionnons par cette auto-régulation de la tension, au plus nous allons pouvoir avoir une sorte d'apaisement qui va se produire, un rééquilibrage de l'activité de nos deux cortex pré-frontaux, un rebalancement de nos deux types de fonctionnement émotionnel tantôt désagréable tantôt agréable et de là, une balance entre le fonctionnement de notre système nerveux entre la tension et le relâchement. Toute pratique nécessite engagement, discipline, rigueur et entraînement.
Il y a en nous du potentiel non exploité. On peut aider les gens non pas en les rendant dépendants de solutions extérieures (antidépresseurs, massages...) qui sont des béquilles en attendant d'être rééduqué. La méditation notamment peut nous apporter de l'autonomie. La méditation commence à avoir des applications très concrètes dans le monde médical.
On emploie la méditation qui permet particulièrement de se centrer sur le moment présent, en évitant le processus de rumination de pensées négatives et de se laisser entraîner dans une "spirale infernale".
Le programme MBSR (Mindfulness based stress reduction) de Jon Kabat Zinn, qui permet d'interrompre ce circuit infernal, est une méthode basée sur la centration, la conscience du moment présent et la conscience corporelle, créée à la clinique de réduction du stress de l'Université du Massachussets, et appliquée depuis la fin des années 70 aux USA auprès de milliers de patients. Ces programmes sont aujourd'hui acceptés dans plus de 80 facultés de médecine aux USA.
Ces programmes parlent de pleine conscience, ils ont été divisés en deux voies :
- une voie qui cherche à diminuer le stress des gens ( la réduction du stress par la pleine conscience dans l'instant) par la recherche de balance entre le relâchement et la tension, le rééquilibrage des émotions et la conscience de la respiration qui stimule le nerf vague qui est un nerf d'influx parasympathique qui crée du relâchement.
- une thérapie cognitive basée sur la pleine conscience.
Avec cette méthode, on a des résultats chez les personnes qui ont du psoriasis. Cette affection est souvent liée au stress. En travaillant cette pleine conscience, on a constaté que les gens qui ont un traitement par UV thérapie qui nécessite de longues expositions au soleil ou UV avec des rédidives fréquentes ont besoin de moins d'expositions et ont moins de récidives.
On a remarqué concernant la dépression nerveuse qu'on a pu plus rapidement sevrer les personnes des antidépresseurs et qu'elles avaient alors un taux de récidive équivalent à celui qu'elles avaient pendant la prise d'antidépresseurs.
A Paris, à Sainte Anne, l'équipe de Christophe André a mis ces techniques en place. A Lyon, Frédéric Rosenfeld a écrit le livre : «Méditer, c'est se soigner». Il y est question notamment de la conscientisation de ce que nous faisons quand nous mangeons en faisant appel à tous nos sens.
Face au cancer, il faut rappeler aux thérapeuthes qu'il convient de rester humbles car la toute puissance est une illusion. Les différents types de médecine qu'elle soit conventionnelle ou alternative doivent être complémentaires : pourquoi refuser l'acupuncture par exemple si elle permet de diminuer les nausées dans le cas d'un traitement par chimiothérapie ? Pourquoi arrêter l'allopathie pour administrer de l'homéopathie ?
On doit laisser le patient dans un consentement éclairé, bien informé par rapport à ses choix thérapeuthiques.
Des malades ont témoigné de l'effet bénéfique de la méditation dans la guérison du cancer. Le public qui cherche la solution magique a envie d'entendre que c'est la méditation qui a guéri ces personnes de manière miraculeuse. Actuellement, on ne peut pas le certifier que les effets de la méditation soient suffisants pour rendre le cancer réversible, le cancer est comme un cataclysme qui se produit et rien ne prouve que l'augmentation des cellules NK suffisent à contrer l'explosion du cancer.
Même si la méditation peut aider, ne nous privons pas de moyens qui ont été mis au point avec leurs imperfections mais qui peuvent aussi aider.
Dans le livre de Thierry Janssen «La maladie a-t-elle un sens?» (avril 2008), il est question de voir la maladie comme un phénomène multifactoriel avec de multiples causes et pas seulement psychologiques. Pourtant des personnes ont guéri parce qu'elles étaient convaincues que leur cancer était d'origine psychologique et qu'en faisant un travail là-dessus, elles ont guéri. D'autres, en faisant un travail, ne guérissaient pas. A ces personnes, on ne peut ôter l'espoir, tout est possible. Il faut respecter la profonde conviction et la cohérence du malade qui choisit une voie thérapeutique plutôt qu'une autre. C'est cette conviction qui peut aider à guérir en toute «respons-abilité»(en étant capable de donner des réponses à sa vie). Quand on fait un choix de thérapie, on est en connivence avec elle et non en rejet, on l'accepte mieux et les effets indésirables sont moindres. Dans le chaos intense du cancer, les repères disparaissent, les certitudes s'effondrent et il est difficile de trouver des réponses en soi. Les malades se retrouvent face à l'illusion d'avoir un pouvoir sur eux-mêmes et sur le monde et cherchent quelqu'un qui va les aider. Beaucoup de thérapeuthes rentrent dans ce jeu et infantilisent les patients qui en sont ravis. Il faudrait re-responsabiliser les gens car c'est leur rendre leur dignité et leur liberté. Il faut changer d'état d'esprit des patients dans la sur-consommation des soins et celui des thérapeuthes qui tirent profit de ce système. L'évolution des mentalités en matière de santé est la prévention et l'enseignement pour changer les modes de vie erronés.
Une étude a été faite par deux journalistes scientifiques américains (1998-1999) pour recenser dans la littérature médicale tous les cas de guérison spectaculaire, inattendue et inespérée de cancers pour la plupart. Les cas étaient désespérés selon la médecine, pourtant tous ces gens avaient guéri sans faire le traitement proposé par la médecine conventionnelle. L'enquête s'appuyait sur des diagnostiques documentés, des examens de biopsie et on avait des preuves incontestables de guérison. Les deux journalistes sont allés voir toutes les personnes qui avaient guéri pour leur demander quelles étaient selon elles les raisons de leur guérison. Pour l'un c'est parce qu'il pratiquait le qi gong de manière régulière et intensive, un autre a dit que c'était parce qu'il méditait tous les jours, un autre a dit que c'est parce qu'il est passé à l'alimentation macrobiotique, un autre dit qu'il avait pris un avion pour aller aux Philippines voir un guérisseur...
L'étude a montré que tous ces cancers avaient guéri par des moyens différents.On peut se demander si c'est le moyen qui les a guéri ou quelque chose qui s'est passé à l'occasion de ce moyen ? Cela vient-il d'une profonde conviction que nous avons que ce moyen est bon, qu'il est en adéquation avec le milieu dans lequel on vit, qu'il n'y a pas de doute qui s'installe de par les pressions extérieures de la culture dans laquelle on évolue, qu'il y a une parfaite cohérence entre ce que nous pensons et ce que nous faisons, une auto-suggestion qui finit par nous apaiser car elle nous dit que nous avons trouvé la solution? Cet apaisement via la voie psycho-endocrino-immunologique peut avoir des effets bénéfiques d'autant plus si on pratique du Qi-gong ou de la méditation qui apportent un apaisement supplémentaire. Ce n'est pas uniquement la méditation qui les a guéris mais c'est le fait d'avoir médité ou peut-être le fait d'aller voir un guérisseur philippin aurait suffi aussi et on se rend compte que l'effet placébo est très important à cause de la suggestion et au sens que nous attribuons à ce que nous vivons.
Le thérapeute doit veiller à créer un cadre de cohérence dans lequel le patient pourra trouver sa vérité. On soigne un cancer, on s'en débarasse, cependant guérir est plus profond, guérir concerne toutes les dimensions de l'être, la méditation a un rôle important à jouer pour éliminer les tensions corporelles, les pensées délirantes, les tempêtes émotionnelles. On ressort de l'expérience grandi, approfondi, l'épreuve de la maladie a été une opportunité pour comprendre un peu plus de nous et du monde, elle a été une voie initiatique que l'on peut dire spirituelle.
Livres de Thierry Janssen :
«La maladie a-t-elle un sens ?»
Enquête au-delà des croyances
Editions Fayard, 2008
"La solution intérieure"
Vers une nouvelle médecine du corps et de l’esprit
Editions Fayard, 2006
«La solution intérieure»(poche)
Réveillez le potentiel de guérison qui est en vous
Editions Pocket, collection « Evolution », 2007
"Vivre en paix»...
Comment transformer la peur en amour
Editions Robert Laffont, collection « Réponses », 2003
"Vivre en paix" (poche)
Trouver la paix en soi pour inventer la paix avec les autres
Editions Marabout, poche, 2008
" Le travail d'une vie"
Quand psychologie et spiritualité donnent un sens à notre existence
Editions Robert Laffont, collection « Réponses », 2001
" Le travail d'une vie" (poche)
Quand psychologie et spiritualité donnent un sens à notre existence
Editions Marabout, poche, 2008
Note de l’éditeur : Qui sommes-nous ? Quel est le sens de notre existence ? Comment parvenir à l’essentiel de nous-mêmes ?
Il nous arrive à tous de nous dire que nous vivons à la superficie de nous-mêmes, comme des automates, conditionnés par l’idée préconçue de qui nous sommes. Au-delà des apparences, Thierry Janssen nous invite à découvrir ce qui constitue l’essence de notre humanité.
Inspiré par la pensée de la Chine et de l’Inde qui décrit le monde en termes d’énergie, et influencé par les acquis de la psychologie humaniste de l’Occident, il nous propose d’apprivoiser les différents « personnages » qui vivent en nous. Nous apprenons alors à laisser tomber nos masques pour transformer nos peurs et abandonner nos défenses.
"Vivre le cancer du sein autrement"
Un message d’espoir pour toutes les femmes
Editions Robert Laffont, collection « Réponses », 2006
http://www.dailymotion.com/video/xak046_sagesse-tolteque_webcam
4. Voir le film "Mon poison quotidien" Marie-Monique Robin
Voir l'article dans infos 2 sur curcuma (curry) : pas de cancers en Inde dans la province de l'Orissa grande consommatrice de curcuma, de produits naturels sans pesticides chimiques...
Olivier Clerc, écrivain et philosophe, s’est servi de la «métaphore de la grenouille» pour démontrer la situation présente. Olivier Clerc compare l’humanité actuelle à une grenouille.
«Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir. Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.
Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte».
La prise de conscience est nécessaire parfois douloureuse mais elle est indispensable si nous voulons faire des choix éclairés.
5. Enseignement de Thai Thich Nhat Hanh
Thich Nhat Hanh maître zen vietnamien né en 1929 a donné un enseignement le 28 décembre 2011 : un pur joyau que vous pouvez découvrir sur la vidéo "Appease the suffering" sur la souffrance. Il évoque huit points qui peuvent nous aider à développer le bonheur.
http://pvom.org/
- la pleine conscience
- la concentration juste
- la vue juste
- la pensée juste
- la parole juste
- l'action juste
- les moyens d'existence
- la diligence
Il faut d'abord reconnaître la souffrance ; dans la fleur de lotus, il y a la fleur mais il y a aussi 'la boue" dans laquelle elle pousse. Le bonheur existe, la souffrance existe.
A chacun d'arroser les bonnes semences que sont l'amour, la compassion, la compréhension... La pleine conscience nourrit la concentration qui nous aide à reconnaître notre vraie nature divine.
La pensée, la parole et l'action constituent notre karma, énergie qui subsiste après notre mort. Tout comme un nuage qui se forme, il ne se forme pas de rien mais de l'eau de l'océan et de l'énergie du soleil. Lorsqu'il disparaît, il se transforme en pluie ou en neige mais nous nous attachons à l'apparence et pensons qu'il n'y a plus rien quand le nuage a disparu. De même, il n'y a ni naissance, ni mort. Tout est déjà là en essence. Rien ne se crée, rien ne se perd. Celui qui a réalisé la vue juste n'a pas peur de la mort. Il sait qu'il n'est pas séparé de ses semblables et de tout ce qui l'entoure.
Parce qu'il est relié à sa transcendance verticale, il est relié à ses semblables dans l'axe horizontal, et dans l'ouverture du coeur, il vit le Christ en lui. En cela, l'enseignement de Jésus et celui de Bouddha ne sont pas différents.
Celui qui vit le présent en pleine conscience est un artisan de paix et d'amour.
6. "Saying yes to change" "Dites oui au changement"
Dr Joan Borynsenko
Ce livre est un guide inspirant et pratique à ce processus, incorporant des histoires personnelles, la recherche de pointe psychologique, et la philosophie pérenne de grande sagesse des traditions du monde. Les courts chapitres accessibles fournissent un cadre pratique pour aborder le changement comme une invitation à l'émancipation et l'éveil. Pratiques axées sur le moment par moment, la sensibilisation, vivre dans le présent, et la connexion avec un débit plus important. L'art de vivre avec l'incertitude, lorsque l'ancien a disparu et la nouveau pas encore né, est une compétence essentielle centrale traitée dans le livre et le CD d'accompagnement.
Comment un chercheur de Harvard médical qualifié devenu un mystique? En réalité, cela s'est passé dans l'autre sens. C'est une expérience mystique qui a poussé Joan à s'intéresser à la psychologie. À l'âge de 10 ans, Joan a connu six mois d'une réalité alternative, qui serait étiquetée de psychose et de troubles obsessionnels compulsifs dans la psychiatrie moderne. Un jour, alors qu'elle priait avec ferveur pour demander de l'aide, toute crainte et toute confusion la quittèrent pour révéler une réalité lumineuse d'amour et de paix. Une sagesse pratique la guida quasi instantanément à partir de cet instant. Elle s'intéressa à la guérison, aux racines de la conscience, et au royaume de l'Esprit alliant la biologie, la psychologie et la spiritualité. Elle décroche un doctorat à la Harvard Medical School, où elle a obtient ensuite des bourses postdoctorales en biologie cellulaire du cancer, psycho, et en médecine comportementale. En 1987, son best-seller du New Times, Mêlez l'Organe, Mending the Mind(réédité en 2007) décrit le programme de la guérison mentale et physique qu'elle et ses collègues ont mis au point dans un hôpital de premier plan de Boston.Elle est l'auteur ou le co-auteur d'une douzaine d'autres livres sur la guérison, la paix intérieure, et le voyage spirituel, ainsi que de nombreux programmes audio et méditation guidée CD. Joan est aussi une psychologue agréée, une journaliste, une conférencière de renom et une personnalité de la télévision. Son intérêt continu dans le mysticisme et les religions du monde a abouti à la co-fondation Les Claritas (latin pour plus de clarté et de l'illumination) de l'Institut pour l'enquête InterSpiritual avec son mari , organisation psychologue Gordon Dveirin, Ed.D. L'Institut offre des programmes de formation des mentors spirituels, offre des conseils spirituels aux particuliers et aux entreprises, et anime des séminaires et des retraites. Joan et nouveau livre de Gordon, Compass de votre âme: Quelle est Spiritual Guidance révèle comment nous pouvons coopérer avec le champ vivant de possibilités pour s'aligner avec la bonne nouvelle dans n'importe quelle situation. Vous pouvez accéder à l'enseignement de Joan et vous inscrire gratuitement à son bulletin d'information www.joanborysenko.com.
7. "Spring in Japan" par Nemanja Radulovic
Le concert/promotion du CD "5 Saisons" chez DECCA Universal, et la première composition européenne "Spring in Japan 2011" par Aleksandar Sedlar. enregistré en live le 7 décembre 2011, Salle Gaveau -- Paris
Aleksandar Sedlar a composé cette oeuvre au moment du tsunami.
Nemanja l'interprète avec sensibilité et brio en solidarité avec le peuple japonais qui connaît bien des épreuves...
8 Parole du chef indien Seattle
http://www.youtube.com/watch?v=o_qNH4lQkfI